314. Le titulaire de l’autorisation doit transmettre au ministre, dans le délai prévu à l’article 100 de la Loi, un rapport de fin d’activité signé par un ingénieur comprenant notamment les éléments suivants:1° le numéro de l’autorisation de fermeture définitive;
2° le nom et les coordonnées du titulaire de la licence;
3° la date de début et de fin des travaux;
4° le sommaire des travaux réalisés selon leur ordre chronologique;
5° la classification du puits déterminée selon l’annexe 1;
6° le type d’appareil utilisé ainsi que ses spécifications;
7° la démonstration de l’absence d’émanation d’hydrocarbures à l’évent du tubage de surface avant les travaux de fermeture souterraine et, le cas échéant, la démonstration de l’absence d’émanation d’hydrocarbures dans les tubages avant la fermeture en surface;
8° les données, les enregistrements et les résultats des essais de pression et d’étanchéité ainsi que leur interprétation;
9° une démonstration de la qualité du lien du ciment derrière le tubage avant les travaux;
10° la méthode de nettoyage du puits utilisée avant l’installation des bouchons;
11° pour les bouchons de ciment utilisés :a) le type de ciment utilisé, sa densité, ses additifs et leurs proportions, son temps de prise et le volume utilisé;
b) la méthode de mise en place des bouchons;
c) la position vérifiée de chacun des bouchons;
d) si des essais en laboratoire ont été faits sur le ciment à la suite de l’octroi de l’autorisation, les propriétés du ciment déterminées en laboratoire;
12° la nature du fluide utilisé pour remplir l’espace entre chaque bouchon;
13° la profondeur de coupe des tubages sous la surface;
14° une photographie de la plaque d’acier ventilée soudée au sommet des tubages avant le remblaiement;
15° une coupe latérale du puits après la fermeture définitive, en fonction de la profondeur mesurée et de la profondeur verticale réelle, signée et scellée par un ingénieur, indiquant notamment:a) les groupes, les formations géologiques, les contacts lithologiques et les failles dont notamment:i. l’eau souterraine exploitable;
ii. les anomalies thermiques;
iii. les lits de charbon dépassant 300 mm d’épaisseur;
iv. les zones perméables et poreuses ayant une porosité effective supérieure à 3% dans une roche terrigène et supérieure à 1% dans une roche carbonatée;
v. les formations productrices d’hydrocarbures;
vi. les couches de pression anormale;
vii. les zones de perte de circulation;
b) l’emplacement de chacun des tubages;
c) l’intervalle de profondeur du puits à trou ouvert;
d) le type de bouchons utilisés et les intervalles de profondeur de chaque bouchon;
e) les autres équipements installés ou échappés et non repêchés dans le puits;
16° une analyse comparative des travaux réalisés par rapport à ceux prévus au plan de fermeture définitive de puits ou de réservoir et de restauration de site;
17° un plan illustrant l’aménagement du site après les travaux de restauration;
18° des photographies de l’ensemble du site restauré.