422. 1. Si un des témoins, sur la déposition de qui une personne a perdu ses droits politiques par l’application de la présente loi, est ensuite déclaré coupable de s’être parjuré dans sa déposition, cette personne peut, par requête, demander à la cour qui a déclaré le témoin coupable de parjure, de rendre une ordonnance qui la réhabilite.
2. La cour doit faire droit à la demande, si elle est convaincue que cette personne a perdu ses droits politiques par suite de ce parjure, et l’inhabilité de celle-ci prend fin en conséquence.