Aux fins de déterminer en vertu du premier alinéa si un contribuable a une participation importante dans une société à un moment quelconque, les règles suivantes s’appliquent:a) le contribuable est réputé détenir chaque action qui est détenue à ce moment par une personne ou société de personnes à laquelle il est lié autrement qu’en vertu d’un droit visé au paragraphe b de l’article 20;
b) on ne doit tenir compte ni d’une action de la société que le contribuable a acquise en raison du manquement d’un débiteur lorsque l’on peut raisonnablement considérer que l’action est conservée par le contribuable dans le but de minimiser les pertes découlant de ce manquement, ni d’une action de la société qui est prescrite relativement au contribuable.
Pour l’application du présent article, lorsqu’il s’agit de déterminer si une personne ou une société de personnes est liée à une autre personne ou société de personnes à un moment donné, les règles prévues aux articles 17 à 21 s’appliquent comme si, à la fois:a) une société de personnes, sauf celle à l’égard de laquelle un montant du revenu ou du capital de la société de personnes que toute personne donnée ou société de personnes donnée, appelée «entité» dans le présent alinéa, peut recevoir directement de la société de personnes à un moment quelconque à titre de membre de celle-ci dépend de l’exercice par toute entité, ou de l’absence d’exercice par toute entité, d’un pouvoir discrétionnaire, était une société ayant un capital-actions constitué d’une seule catégorie d’actions divisée en 100 actions émises, et chaque membre de la société de personnes était propriétaire, au moment donné, de la proportion des actions émises de cette catégorie représentée par le rapport entre la juste valeur marchande, à ce moment, de son intérêt dans la société de personnes et celle, au même moment, des intérêts de tous les membres dans la société de personnes;
b) une fiducie, sauf celle à l’égard de laquelle un montant du revenu ou du capital de la fiducie que toute entité peut recevoir directement de la fiducie à titre de bénéficiaire de celle-ci dépend de l’exercice par toute entité, ou de l’absence d’exercice par toute entité, d’un pouvoir discrétionnaire, était une société ayant un capital-actions constitué d’une seule catégorie d’actions divisée en 100 actions émises, et chaque bénéficiaire de la fiducie était propriétaire, au moment donné, de la proportion des actions émises de cette catégorie représentée par le rapport entre la juste valeur marchande, à ce moment, de son droit à titre bénéficiaire dans la fiducie et celle, au même moment, de tous les droits à titre bénéficiaire dans la fiducie.